La tendance de ces derniers mois ? Le Urban Sketching !
Il s’agit d’une communauté de dessinateurs, autant professionnels qu’amateurs, qui valorisent la pratique du dessin « in situ » d’après l’observation directe de la vie urbaine et quotidienne.
L’objectif n’est pas de mettre en place des cours, mais de créer un moment de convivialité, de retrouver le plaisir de dessiner ensemble et de partager ses dessins.
Croquez les rues, à l’aquarelle, au stylo, aux feutres, ou aux crayons… Toutes les niveaux, techniques et formats sont acceptés.
La plupart des urban sketchers sont passionnés et ne se baladent jamais sans un ou plusieurs carnets avec une trousse de crayons. Ils ne craignent ni le froid, ni la pluie, ni le bruit de la route, ni les vibrations du métro, lieu propice à saisir en quelques secondes des attitudes caractéristiques de voyageurs.
Le sketcher n’a pas une formation, une profession ou une origine définie. Ce qui les rassemble, c’est cette passion commune pour une pratique insoumise aux différentes modes commerciales, ni aux évolutions technologiques et régie par des règles simples et ouvertes à de multiples possibilités.
Le sketcher peut user de tous types de techniques pour réaliser son travail mais au moment de préparer son sac il doit tenir compte des conditions dans lesquelles il va dessiner, le carnet d’une main, le crayon et le pinceau dans l’autre. Parfois il va s’asseoir sur un siège pliant, s’appuyer contre le mobilier urbain ou bien encore rester debout.
C’est pour cette raison que la plupart des commentaires et conseils entre sketchers échangés sur Internet concernent les constatations rencontrés à l’utilisation de tel type de papier, telle marque d’aquarelles, tel stylo ou outils graphique. Ce ne sont pas uniquement les résultats artistiques qui sont retenus mais tout aussi bien les facilités de transport et d’utilisation sur place. Et bien souvent dans des conditions météorologiques et un environnement complexes.
Le sketcher se voit aussi en situation d’adopter une certaine cordialité quand les gens se rapprochent de son ouvrage. Certains sont animés par une simple curiosité, d’autres parce qu’ils se sentent observés et sujets du dessin.