Pourquoi ne pas profiter des ponts de Mai pour partir à Venise ?
Vous y découvrirez une ville unique au monde en évitant les foules du mois d’Août.
Il vous faudra revoir les grands peintres vénitiens (Bellini, Giorgione, Titien, Tintoret, Véronèse, Tiepolo ….) et les rouges de Carpaccio (c’est de cet artiste que vient le nom du célèbre plat de viande crue). Ne pas oublier de partir avec vos peintures. Le plus simple est d’acheter un coffret de peinture aquarelle, un très bon pinceau et un petit bloc aquarelle Créa par exemple. Allez dans notre site Rougier et Plé.fr pour faire votre choix.
Vous irez aussi voir l’art moderne au Palazzo Grassi (Palais Grassi) ou à la Punta della Dogana (l’ancienne Douane de mer).
Indépendamment du fait qu’il est vraiment regrettable pour la France et les passionnés d’art français que l’une des plus belle collection d’art contemporain ne soit pas aussi dans nos murs (le site de l’Ile Seguin à Boulogne aurait certainement représenté un site parfait), l’offre exposée à Venise est vraiment réussie.
Après l’exposition parisienne « Dynamo » au Grand Palais puis l’exposition sur Julio Le Parc au Palais de Tokyo, la Fondation Pinault expose sur le thème de « l’illusion des lumières » (jusqu’au 31 décembre 2014).
Ce sont souvent des expériences sensorielles à vivre.
La première œuvre présentée est de Doug Wheeler. Vous pénétrez en chausson dans une grande bulle blanche dans laquelle vous perdez tout repère dans l’espace, une impression d’infini, de flottement dans l’espace. Chacun y va de son commentaire et l’on découvre qu’il y a quand même beaucoup de touristes français à Venise.
Certaines œuvres sont faites par traitement numérique d’images comme cette photo de David Claerbout où l’eau et les personnages sont figés tandis que la caméra tourne autour d’eux comme s’il s’agissait d’une image en Technologie 3D.
D’autres œuvres ont un caractère historique fort comme les trois tableaux blancs « White Aids » de General Idea. Ils étaient trois artistes canadiens, 2 sont morts du Sida et seul AA Bronson est actuellement vivant. Les tableaux paraissent uniformément blancs et pourtant il est écrit AIDS en grand presque ton sur ton.
On retrouve également dans le grand escalier du Palais les néons « Marquee » de Philippe Parreno déjà vus à Paris.
Le splendide bâtiment de la Dogana est lui consacré à une exposition sur « Prima Materia ». Concept difficile à expliquer rapidement tant il existe des définitions différentes depuis les alchimistes médiévaux. Mais on peut dire que c’est le chaos de base avant que le temps se mette en marche et avant que l’on parle de futur ….., bref c’est la substance originelle qui englobe tout avant tout.
Pour Michel Govan directeur du LACMA de Los Angeles, les quatre formes expressives de base que sont la peinture, la sculpture, l’installation et la performance sont toutes amalgamées par la « prima materia » des médias ( film, vidéo et surtout internet).
Les artistes exposés viennent de nombreux pays et la confrontation est réussie.
En particulier c’est la première fois que l’on voit les artistes du mouvement Mono-Ha japonais en face des œuvres Arte Povera Italiennes. La mondialisation de la communication n’était pas aussi présente dans les années 1960 mais les travaux sont presque similaires.
Nous avons aimé les portraits de Marlene Dumas, l’œuvre d’une vie de Roman Opalka (déjà présentée à Beaubourg également), les grands verres de Roni Horn, les énormes têtes expressives de thomas Schutte .
Quand on voit toutes ces œuvres, il vous vient une irrésistible envie de créer et d’aller dans l’un des magasins Rougier et Plé et Graphigro .
Bonne visite.
Paul de Rougier & Plé